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Conjoncture des marchés fonciers En Italie, l’hectare de terre vaut entre 10.000 € à 25.000 €

Comme chaque année, la Fnsafer publie les grandes tendances du marché foncier. Le dernier rapport présenté en mai 2012 porte sur l’année 2010 pour le marché des terres agricoles en Europe. En Italie, le marché foncier est atone, du fait des conditions d’accès au crédit très dures et tandis que l’endettement des exploitations agricoles augmente.

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Le prix des terres est multiplié par 1,4 entre 1995 et 2004. Depuis, la progression se poursuit à un rythme peu soutenu (+ 5 % entre 2004 et 2010). Elle concerne les plaines du tiers nord du pays ainsi que certains secteurs littoraux mais exclut les zones de montagne et le sud du pays en général.

En 2010, le prix d’un hectare progresse de 0,8 %, résistant à la poursuite de la baisse de la VAC/ha (- 8 % en deux ans) et s’établit en moyenne à 18.400 euros/ha. Dans le détail, les terres de plaine progressent de 1,5 %, alors que les autres régions enregistrent des hausses inférieures à 0,3 %, voire des baisses.
Ces évolutions renforcent la dichotomie habituelle entre les plaines du nord du pays, où les prix dépassent les 25.000 euros/ha, et le Centre-Sud, où les terres avoisinent les 10.000 euros/ha. Ces écarts s’expliquent par la présence au Nord de terres fertiles, de grandes infrastructures et d’économies locales dynamiques. La plus grande richesse du nord du pays amène aussi les investisseurs souhaitant diversifier leur portefeuille à investir dans le foncier agricole.
De plus, il existe une pression importante de la part des agriculteurs doubles actifs qui souhaitent placer l’épargne familiale à l’abri des incertitudes des marchés financiers. 

Terre-net Média publie les analyses des marchés fonciers de quelques pays d’Europe et des Etats-Unis réalisées par la Fnsafer. Pour consulter l’ensemble de ces analyses, cliquez ici.
Le marché foncier transalpin est atone, du fait des conditions d’accès au crédit très dures et tandis que l’endettement des exploitations agricoles augmente. Dans ce contexte, les agriculteurs se tournent vers la location, moins sûre à moyen terme, mais ne nécessitant pas d’emprunt. Le faible niveau des ventes traduit le refus des propriétaires de baisser leurs prix pour s’adapter aux moyens financiers des acquéreurs.

 

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